Cyberéthique et libertés numériques



Cette fois, c’est la bonne : SES a annoncé jeudi 17 juillet la finalisation du rachat de son concurrent et compatriote luxembourgeois Intelsat, pour 2,8 milliards d’euros. Formellement engagée le 30 avril 2024, la transaction était subordonnée à l’approbation des autorités compétentes en Europe et aux États-Unis, où Intelsat opère l’essentiel de ses activités.

Le blanc-seing de la Commission européenne est arrivé début juin. Outre-Atlantique, la FCC (Federal Communications Commission) a donné son accord le 11 juillet dernier (PDF), et c’est ce qui permet aujourd’hui à SES d’annoncer ses perspectives consolidées.

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Les ressources combinées des deux opérateurs le positionnent comme un intervenant potentiel sur toutes les orbites courantes

Les forces rapprochées des deux entreprises permettent à SES de revendiquer 90 satellites géostationnaires (GEO) et près de 30 satellites en orbite terrestre moyenne (MEO). À cette flotte partagée entre deux orbites, SES ambitionne d’en ajouter bientôt une troisième, avec des déploiements programmés en orbite basse (LEO), notamment pour aller concurrencer les constellations de SpaceX (Starlink) et Amazon (Kuiper).

Fort des nouvelles capacités apportées par Intelsat, SES se dit aujourd’hui en mesure de proposer des services de connectivité sur un large spectre de bandes (C-, Ku-, Ka-, Military Ka-, X-band, Ultra High Frequency), et anticipe un chiffre d’affaires consolidé de 3,7 milliards d’euros. Le carnet de commande du nouvel ensemble dépasserait les 8 milliards d’euros.

Auteur : Alexandre Laurent

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Artia13

Bonjour ! Je m'appelle Cédric, auteur et éditeur basé à Arles. J'écris et publie des ouvrages sur la désinformation, la sécurité numérique et les enjeux sociétaux, mais aussi des romans d'aventure qui invitent à l'évasion et à la réflexion. Mon objectif : informer, captiver et éveiller les consciences à travers mes écrits.