Ballon Generali de Paris : la nouvelle vigie du climat

Pendant trois mois, il avait quitté le ciel parisien, laissant le parc André-Citroën dépourvu de sa silhouette imposante. Mais depuis le 29 avril 2025, le Ballon Generali de Paris est de retour… et impossible de le manquer.

Son enveloppe, flambant neuve, affiche désormais trois chiffres symbolisant l’augmentation de la température moyenne mondiale, européenne et mensuelle en Europe depuis l’ère préindustrielle.

Et le ballon n’a pas seulement changé d’apparence. Il a une nouvelle mission.

Vigie de la pollution de l’air, il devient témoin des gaz à effet de serre

Grâce à un nouveau partenariat avec Copernicus, programme européen de surveillance de l’environnement, le Ballon Generali de Paris est désormais équipé d’un capteur capable de mesurer les gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO₂), le méthane (CH₄) et la vapeur d’eau (H₂O). « Grâce à ces mesures nous avons un moyen de vérifier l’efficacité des politiques publiques qui, espérons-le, nous amèneront vers une neutralité carbone à l’horizon 2050 », se réjouit Michel Ramonet, chercheur CNRS au LSCE et coordinateur du réseau national de mesure des gaz à effet de serre.

Le ballon va également poursuivre ses missions historiques en mesurant les particules fines, l’ozone et la concentration de pollens, fournissant des données essentielles sur la qualité de l’air à Paris. Et la nuit, comme par le passé, la couleur du ballon changera en fonction du niveau de pollution, afin d’informer les Parisiens.

???? Le Ballon Generali de Paris, nouvelle vigie du réchauffement climatique.

Il va notamment permettre aux scientifiques du LSCE, situé à Gif-sur-Yvette, d’approfondir leurs connaissances sur les gaz à effet de serre en ville.

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— CNRS à Paris-Saclay (@CNRSIdFSud) May 5, 2025

Un consortium scientifique pour répondre à l’urgence climatique

Cette nouvelle phase du projet s’accompagne d’une ambition renforcée : la création d’un consortium scientifique sous l’égide du Generali Climate Lab, réunissant climatologues, data scientists, hydrologues et assureurs pour modéliser les risques de demain.

« L’innovation en matière de climat est essentiel pour Generali France, notamment parce qu’en tant que assureur majeur en France, on est exposés directement à tous les périls naturels : tempêtes de grêle, sécheresses, inondations et risques cycloniques, explique Simon Blaquière, directeur du Generali Climate Lab. Ce ballon est donc essentiel pour sensibiliser les clients et les individus au changement climatique. »

Le Generali Climate Lab, qui fête ses 10 ans cette année, a été créé en 2015 à l’occasion de l’Accord de Paris. Son rôle a été renforcé au fil des années, et il collabore désormais avec le CNRS, le réseau ICOS Cities et Copernicus pour développer de nouveaux outils de prévention et de modèles d’accompagnement pour les assurés.

Le ballon n’a pas seulement repris son envol, il est devenu une véritable sentinelle du climat. En plus de ses missions de recherche, il cherche désormais à sensibiliser directement le public.

Grâce à un QR code apposé sur le ballon, on peut accéder à la plateforme Ensemble face aux risques de Generali, « un service gratuit et ouvert à tous, se réjouit Simon Blaquière. En entrant simplement son adresse, chacun peut découvrir son niveau d’exposition aux périls naturels : inondations, tempêtes, sécheresse, grêle… » Une manière concrète de lier les enjeux du réchauffement climatique à ses impacts tangibles sur la vie quotidienne.

Article rédigé en partenariat avec Generali